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Les lavoirs

Rouessé-Vassé compte beaucoup de lavoirs. Le lavoir de Fourmont ainsi que le lavoir communal sont les deux plus important de la commune. 
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Lavoir de Fourmont (privé)

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Lavoir communal

LAVOIR DE FOURMONT 

Ce lavoir date probablement du XVIIIe siècle. Jusqu’au XXe siècle les propriétaires étaient les mêmes que ceux du four à chaux, ensuite il fut vendu à un particulier, il est maintenant privé. Ce lavoir est placé sur le ruisseau du Bourg neuf ou le Fourmont. Il est alimenté par la source de Fourmont, reconnaissable avec sa tour en forme de puits. Il y a toujours de l’eau à partir de cette source, cependant l’été, le ruisseau s’assèche facilement jusqu’en forêt au lieu dit « l’Houdran ». Il ne faut pas oublier que la source du Fourmont alimente la rivière la Vègre lorsque la source de celle-ci tarie l’été.  

LAVOIR COMMUNAL

Situé au bord de la route Rouessé-Vassé - Évron, à environ deux cent mètre du bourg, le lavoir communal date probablement du XIXe siècle.

Il a été construit au dessus d'une source dont l'eau très claire et abondante ne tarit jamais. Il y a encore quelques années, plusieurs lavandières assidues continuaient à laver leur linge. Elles sont restées fidèles à la tradition : chacune a sa case personnelle, son jour et sa place. "C'est ben mieux de laver à la main qu'à la machine, c'est bin pu beau et c'est bin pu sein". C'est le lieu où tout se dit et toit se sait. 

À QUOI SERVAIT LE LAVOIR ?

C’était le lieu où toutes les femmes (les lavandières) se rencontraient pour naturellement laver leur linge. Elles avaient leur jour de lavage attribué. C’était aussi l’occasion de pouvoir bavarder souvent en patois de la région, de tout ce qui pouvait se passer de nouveau dans la commune (en bien ou en mal). En arrivant chez elles, on pouvait les entendre dire : « On m’a dit ça au douet ! ». 

Les lavandières venaient la plupart du temps avec leurs brouettes, pour transporter leur linge. Elles avaient leurs cassettes personnelles qui leurs permettaient de s’agenouiller au bord de la planche afin de jeter leur linge dans l’eau, le tordre et l’essorer en le battant avec le battoir. En général, une solide barre de bois horizontale permettait de stocker le linge essoré avant le retour en brouette vers le lieu de séchage. 

Ce lavoir était bien fréquenté jusqu’à l’apparition de la machine à laver. Il a son charme et mérite d’être préservé, il fait parti du patrimoine de Rouessé.

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